Dans l’ancien protocole impérial nippon, il est stipulé que l’on s’adressera à l’Empereur avec « stupeur et tremblements ». J’ai toujours adoré cette formule qui correspond si bien au jeu des acteurs dans les films de samouraïs, quand ils s’adressent à leur chef, la voix traumatisée par un respect surhumain. (Stupeur et tremblements, p. 126)