Le premier jour, je la vis sourire. Aussitôt, je voulus la connaître. Je savais bien que je ne la connaîtrais pas. Aller vers elle, je n’en étais pas capable. J’attendais toujours que les autres m’abordent : personne ne venait jamais. C’était ça, l’université : croire que l’on allait s’ouvrir sur l’univers et ne rencontrer personne.