Regarder de grands danseurs provoque le même émoi que regarder une bûche enflammée : le feu danse, le danseur brûle. C'est le même mouvement, aussi hirsute qu'harmonieux. C'est le combat sans vainqueur entre Dionysos et Papillon, l'alternance continuelle du danger et de la maîtrise, de la folie et de l'intelligence, du désir et de la plénitude.