Les ruelles de Sidi Youcef n'étaient pas éclairées. Il fallait se contenter du halo des fenêtres pour guider ses pas. Les familles dînaient la porte entrouverte ce soir-là. Moins pour l'air doux de la fin de l'été que pour le nif, le nez altier, l'orgueil de montrer qu'elles n'avaient pas peur.