Voilà qui clôture cette excellente série. Djinn est une merveilleuse aventure contée par Jean Dufaux et illustrée par la talentueuse Ana Mirallès. Un récit plaisant de bout en bout avec une fin qui ne déçoit pas et qui vu l'épilogue ouvre la porte à une éventuelle suite telle une clochette qui sonne au loin. Quoique elle serait fort différente et je ne suis pas sûr que cela soit la bonne voie.
Bref, lisez Djinn une série sensuelle mais aussi une formidable aventure !
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13 éme et dernier épisode de la saga "Djinn", clôturant le cycle indien, une partie du mystère est levée bien que la Djinn garde une part d'ombre comme il se doit. Le temps reprendra-t-il sa marche inexorable à Eschnapur?
La légende se mêle à l' Histoire comme toujours chez Dufaux, à nouveau soutenu par le dessin coloré et brûlant de sensualité d'Ana Miralles. Un enchantement comme les 12 précédents tomes qui apportera en cette fin d'automne grincheuse un peu de chaleur et d'érotisme à vos lectures.
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Fin de série pour Djinn, on peut donc faire une petite critique globale. C'est vraiment une bonne série qu'on lit avec plaisir. On sait tous que la série se retrouve dans les collections érotiques mais pour moi l'érotisme c'est du second plan, c'est avant tout un motif accrocheur et une technique de vente plutôt qu'une vérité concrète. Djinn est série d'aventure, elle en possède toutes les caractéristiques et c'est ça qui fait la réussite de la série et non pas son érotisme ambiant que l'on peut retrouver dans de nombreuses séries. C'est vraiment cette double quête qui fait que la série est intéressante et, je me répète, plaisante à lire. Dans l'ensemble, tous les tomes sont bons si il y en a certains qui sont moins attrayants ce sont toujours les tomes de début ou de milieu de cycle ce qui est normal puisque soit on place le décor soit on laisse trainer un peu l'histoire pour garder le suspens et prolonger l'aventure. Le dessin est magnifique, pour les femmes on s'en doute puisque la série se veut érotique il faut qu'elles soient très belles et donc très bien dessinée (il n'y a que Tardi pour nous faire passée une femme pas terrible en bombe sexuel). Mais si le dessin est magnifique c'est pour l'ensemble et plus particulièrement pour les décors aussi nombreux que somptueux. Voilà donc une bonne série qui se termine avec un tome classique de fin, où on dévoile les mystères pas encore résolu, où retrace le passé de l'histoire via de nombreuses références et où on se débarrasse de certains personnages peu sympathiques.
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C'est avec un petit pincement au cœur, que je me suis plongée dans l'épilogue de la série Djinn qui nous révèle les secrets qui lient Kim et Jade.
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J’étais plus à l’aise avec ce volume maintenant que j’ai compris à peu près comment aller se dérouler ce premier cycle. On en découvre un peu plus sur Jade et sur son rôle auprès du Sultan. La fin de ce volume me fait me demander comment va agir Kim. Elle a l’air de suivre un peu les traces de Jade, mais peut être avec plus de sentiments, a voir.
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Mouais. Bof. C'est bien parce que j'ai emprunté la série à la médiathèque que je la lis. C'est toujours aussi cliché.
Sous couvert de découverte de ce qu'étaient les traditions du harem, l'histoire de fond se traîne.
C'est assez ennuyeux.
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Pour ce Noël 2014, j'avais envie de découvrir quelques BD sympas. J'ai donc testé plusieurs séries (pour ceux que ça intéresse vraiment, au kazoo, voir mes dernières critiques), j'ai donc regardé les meilleures ventes sur le site de la fédération des cadres, et je me suis offert les premiers tomes. Puis les suivants pour celles qui m'ont plu.
Djinn fait donc partie de celles qui m'ont plu, et je trouve l'histoire, ou les histoires, plutôt bien écrites et sympathiques. Il y a un côté érotique, plutôt soft, pas désagréable du tout, et que ceux à qui ce genre déplait passent leur chemin. Les couvertures un peu dénudées ne laissent aucun doute là dessus, donc on ne peut pas tomber dessus par hasard, comme cela a pu nous arriver à la tv, sur certaines chaines cryptées.
Donc une ou plusieurs héroïnes sympas, je continue dans la série, et j'y prends du plaisir. Que demander de + ?
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Entre la lumière et l’ombre !
Ana Mirallès est une illustratrice et dessinatrice de BD espagnole née en 59, qui travaille régulièrement avec son compatriote et compagnon Emilio Ruiz. Ensemble ils ont signé l’album érotico-pornographique ‘Corps à corps’ (1991), après quoi elle a fait paraître durant ces mêmes années 90, la trilogie ‘Eva Medusa’ avec la collaboration d’Antonio Segura, puis à nouveau avec son compagnon Emilio Ruiz, le triptyque ‘A la recherche de la licorne’. Mais ce n’est qu’en 2001 que celle qui sait si bien éveiller et entretenir nos fantasmes, et pour une fois les femmes devraient y trouver leur compte, a vraiment cartonné grâce à la formidable série ‘Djinn’ scénarisée par le Français Jean Dufaux. Et tout en continuant de travailler sur ‘Djinn’, elle a lancé en 2011 une toute nouvelle série, avec Emilio Ruiz, ‘Murraqqa’’, dont l’action se déroule à la cour de l’empereur moghol Jahangir au XVII° siècle.
‘Djinn’ est une saga qui comprend, à l’heure actuelle, 3 cycles :
- Le cycle ottoman de 4 volumes + 1 artbook
- Le cycle africain de 5 volumes + 1 artbook
- Le cycle indien qui comprend pour le moment 1 volume
‘Djinn 2 : les 30 clochettes’ (2002) - 46 pages en couleur directe (ce qui nous vaut de belles aquarelles) :
De nos jours (plus ou moins), une jeune britannique, Kim Nelson, se rend à Istanbul dans l’espoir de pouvoir s’y informer sur sa grand-mère, Jade, qu’elle n’a pas connue, mais qui fut la favorite du Sultan Murati dans les années qui précédèrent la première guerre mondiale. A partir de là, nous avons droit en parallèle à l’histoire de Kim comme à celle de Jade :
Au départ à Istanbul en 1912, le Sultan Murati donne carte blanche à sa favorite, la superbe Jade, aussi cruelle que splendide, pour qu’elle s’emploie à séduire Lord Nelson, un attaché de l’ambassade de la Couronne britannique. Dans un premier temps, Jade s’applique à enjôler la jeune et naïve Lady Nelson et en fait son esclave sexuelle…
Dans ce deuxième tome, Jade fait subir à Lady Nelson le supplice des 30 clochettes qui devrait mener celle-ci dans les bras du Sultan ; mais l’époux de la belle Lady veille, pénètre dans le harem et tente de faire s’en échapper sa femme…
Au départ également et à Istanbul toujours, mais de nos jours, un homme d’affaires ruiné, Amin Doman, se greffe sur les recherches qu’effectue Kim ; il tient absolument à s’emparer du trésor caché et jamais retrouvé du Sultan noir (le surnom de Murati). Heureusement pour Kim, un jeune et bel ange gardien, Ibram Malek, veille sur elle…
Dans ce deuxième tome, Kim réussit, avec l’aide de Malek, à arriver, quelque part dans les montagnes, jusqu’au nid d’aigle d’Ebu Sarki, le seul homme qui puisse lui en apprendre plus sur sa grand-mère ; mais elle aussi doit subir l’épreuve des 30 clochettes avant que de pouvoir approcher l’homme qui, dans sa forteresse de Morta Sala, perpétue l’ancienne tradition des harems et y reçoit, à l’occasion, de très riches clients, qui paient des fortunes pour venir assouvir leurs fantasmes les plus secrets dans son gynécée…
‘Djinn - le premier cycle’ est une fresque sur la fin d’une époque, celle des derniers Sultans et de leurs mythiques harems, qui furent autant des lieux de complots, voire de crimes que de séduction. Et c’est bien sûr aussi une réflexion sur les jeux de pouvoir : qui, du maître ou de l’esclave le détient : le corps de la Femme restera toujours le pouvoir suprême devant lequel l’Homme ne pourra s’empêcher de plier. ‘Djinn’ est une porte ouverte sur les fantasmes, un caillou dans les eaux dormantes de nos libidos. Et si vous preniez un peu de ce puissant aphrodisiaque ?
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Avec les trente clochettes, Dufaux et Mirallès nous proposent de suivre l’initiation croisée de Kim Nolan et de Lady Nolan, à plusieurs décennies de distance. Il n’est pas question de mysticisme mais de l’art d’aimer. Cette introduction est assurément le temps fort, le fil rouge et l’essence même de l’album qui pourtant fait avancer l’intrigue, notamment dans ses dernières planches.
La phase contemporaine est sans doute la moins réussie, car l’on imagine avec beaucoup de difficultés une jeune femme, a priori aussi indépendante que volontaire, subir toutes ses (més)aventures par simple curiosité d’ordre généalogique. S’agirait-il d’un manque de personnalité ? Ou d’un intérêt plus matériel ? Nous le saurons sans doute dans les prochains tomes… Il n’empêche que dans l’immédiat cette faiblesse est assez préjudiciable.
Les passages consacrés à l’Empire ottoman sont en revanche les plus immersifs et les plus passionnants d’autant que le scénario leur accorde toujours plus d’importance. Les personnages sont également plus intéressants et suscitent davantage la curiosité.
Les dessins de Anna Mirallès (merci Beatson et Pavlik) restent tels que nous les avons laissés avec La favorite. Les ambiances sont toujours aussi captivantes, de véritables invitations au voyage. Mais il faut bien reconnaître que la partie historique (les zouks et forcément le harem) est de loin la plus attirante. Si les traits de certains personnages demeurent encore un peu flous, l’amélioration est déjà sensible.
En résumé voici donc un second tome de qualité qui nous donne envie d’aller plus avant dans cette aventure qui devient franchement captivante !
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Quel voyage fascinant que ce voyage au pays des Djinns... une histoire captivante et les dessins sont envoûtant...
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Second tome, des aventures croisées de Jade et sa descendante Kim. Miranda et Kim sont initiées aux rituels du harem, tout en sensualité. Les dessins sont de toute beauté, l'esthétisme des corps qui se mélangent dégage une volupté certaine.
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Je ne suis pas très BD, mais il m'arrive de m'égarer à la bibliothèque, surtout si j'ai peu de temps pour "vraiment" lire ou quand j'ai envie de changement. Djinn est une assez bonne surprise. Graphiquement, c'est coloré, avec deux fonds différents pour les moments passés (la vie de JAde) et la quête de Kim dans le présent. L'histoire joue avec l'Histoire et les fantasmes de l'Orient des harems avant la Première Guerre Mondiale, dans une empire ottoman en déclin. dans ce 2° tome, on en apprend un peu plus ici sur Jade et la vie de harem, et la détermination de Kim à comprendre à tout prix. La fin de ce tome nous engage à aller vite lire la suite
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On continue de suivre les destins parallèles de Kim et Lady Nelson au sein des harems turcs. Les flash-back sont légèrement plus déroutants que dans le premier tome, mais on s’y habitue vite et la lecture reste fluide.
L’histoire et l’intrigue restent prenants, mélangeant enjeux et complots politiques à la quête de Kim sur fond d’initiation aux coutumes et traditions des harems. On peut éventuellement se poser des questions quant à la crédibilité des sacrifices de Kim pour retrouver sa grand-mère ou alors accepter de mettre cela sur le compte de l’hérédité et de l’atmosphère ambiante.
Le dessin, les tons et les décors de Miralles expriment à merveille la sensualité et la soumission des héroïnes pendant cette initiation érotique et sans pudeur, mais sans pour autant tomber dans la vulgarité.
Bref, Dufaux et Miralles méritent d’enlever chacun une clochette car j’ai passé un excellent moment de lecture avec ce deuxième tome.
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J'ai lu ce tome 2 dans la foulée du premier, tant l'histoire est vraiment additive, nous continuons donc d'alterner entre les deux époques, 1912 et aujourd'hui. La vie dans le harem prend des allures de plus en plus difficile à gérer pour notre Lord Nelson, la situation dans laquelle le met son épouse le dépasse et notre cher Nelson ne sait plus comment faire pour y faire face. Pendant ce temps, de nos jours, Kim en apprend de plus en plus sur sa grand-mère, mais elle comprend vite que si elle veut en savoir plus, elle va devoir y sacrifier sa vertu, mais cela ne semble pas la troubler plus que cela.
J'ai une nouvelle fois dévoré cette bande dessinée, qui bien évidemment se termine par un nouveau mystère, je suis donc certaine que les prochains tomes ne devraient pas tarder à être lu. Je recommande cette série.
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Dans ce second tome, on avance dans l'histoire et une romance n'ait entre Kim la petite fille de Jade la favorite et Malék qui lui sauve la vie depuis le début même si elle ne le connais pas .
Mais pour trouver les réponses à ces questions, elle se retrouve plongé dans l'ancien métier de prostitué sans les attrait du Harem. Je reste perplexe à cette histoire mais maintenant c'est la curiosité qui me pousse à connaître la suite des aventures de Kim.
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