À Rio de Janeiro, la formation des favelas est liée à l’abolition de l’esclavage (1888), lorsqu’une partie des esclaves libérés vint s’établir, de manière informelle, dans l’ancienne capitale fédérale dans des lieux dénués de toute infrastructure. Au XXe siècle, la pauvreté, le déficit de logements et les migrations des régions rurales et du Nordeste accrurent le nombre de favelas.