Autour de Souleiman, la guerre avait tissé d’invisibles fils barbelés. Taïssa butait sur des cris silencieux, des mots interdits et d’autres qui auraient dû être inventés pour ce peuple habitué aux guerres. En l'absence de ce savoir-dire, Souleiman se taisait et brutalisait son fils, agacé par ses pleurs.