Que ce soit dans le Canon ou dans son interprétation par Buddhaghosa, le Bouddhisme ancien souligne l’impermanence et l’extrême brièveté de la vie en toute condition, en un mot sa précarité en ce sens que « tout changement est une mort » ; et il affirme sans équivoque l’irréalité des « êtres » {saita) et du « moi » (attâ), bien que ces termes soient acceptables quand on les emploie à des fins pratiques, quotidiennes (4).