[Le peuple russe avait été battu et traqué de tout temps, par les siens et par les étrangers, par les Polovstiens et les Tatars, par les Turcs et ses propres Ivan, Pierre et Nicolas. Les gendarmes d’abord, les bolcheviks ensuite l’avaient tellement habitué à la terreur que la véritable chasse àl’homme pratiquée cette fois par les Allemands lui paraissait naturelle. Au contraire, une absence prolongée de persécutions aurait paru invraisemblable, et même suspecte...]