André Benchetrit

Quand il est propre et bien nourri, le corps se défend plus facilement.

Sabine, tu m'as appelé tout à l'heure et tu m'as demandé André, ma perruque, est-ce que tu sais où elle est ?? Tu sanglotais et j'ai eu le coeur serré.

Ce visage de femme a été sculpté dans un morceau d'ivoire, il y a 25 000 ans. Grâce à lui tu peux te rendre compte que les premiers hommes étaient parfois de grands artistes…

Quand je ne faisais pas d'insomnies et que je dormais,alors je rêvais de filles et de sexes de femmes et d'invitations à faire l'amour.J'ai du passer mon temps entre ces rêves là et rester les yeux grands ouverts, croisant parfois les tiens,grands ouverts eux aussi,livrés à la nuit et à la fragilité.Mon amour.

Ecrire et publier ce qu'on écrit c'est épanouissant.On gagne en légèreté à publier ce qu'on écrit.On a moins à transporter quand on s'en va.Je ne parle pas simplement de la métaphore.Je parle physiquement.

Je lui ai expliqué,à Sabine,que pour faire quelque chose de simple,simplement l'aider à se sentir mieux dans sa peau au regard de la situation,il m'avait fallu traverser quantité d'idées comme à la nage pour une mer,comme pour une marche forcée dans la jungle épaisse,traverser,traverser,jusqu'à ce que le rasage du crane soit terminé et que simplement je me dise C'est fait.C'est fait.Maintenant je peux attendre que les cheveux repoussent.

Ce n'est pas vraiment la meilleure soirée de Pessah que j'aie passée.J'ai pensé Un sale moment à passer. Un moment de passage.

Quand il y avait la guerre, ceux qui vivaient à l'extérieur du château venaient vivre à l'intérieur.

Au Moyen Âge, les gens vivaient dans les campagnes, dans des villages ou dans des châteaux... Il y avait peu de villes et les forêts étaient immenses.

Sabine m'a fait penser à un personnage extravagant d'une publicité pour Kodakolor.Sabine s'habille comme elle se sent à l'intérieur.

J'ai pris un bonbon acidulé jaune.Et je suis revenu vers toi.J'ai comparé l'acidulé jaune et la culotte rouge.J'ai écarté la culotte rouge.J'ai mélangé différents goûts et je me suis laissé emporter par les odeurs.

J'ai divisé ma vie entre ceux qui savent que je t'aime et qui ne me prennent pas pour un fou et ceux qui, s'ils savaient, me prendraient pour un fou. Tom cobnnaît ton existence. Je lui ai déjà parlé de toi. Mais je ne sais quoi lui dire à propos de la maladie.