Nationalité : France
Né(e) à : Elbeuf , le 23/02/1887
Mort(e) à : Lisle-sur-Tarn , le 02/08/1973
Biographie :
André Lecerf est un éminent graphologue français.
Il est fils de George Henry Lecerf, fabricant de drap, et d'Alice Lorgueilleux.
Principal disciple de Jules Crépieux-Jamin (1859-1940), c'est à lui que Crépieux-Jamin avait confié le soin de poursuivre sa tâche. Il s'est exécuté de son mieux en écrivant le ''Cours supérieur de graphologie'' (1946).
Il combattit au cours de la Première Guerre Mondiale durant laquelle il fut blessé à deux reprises et reçu la Croix de Guerre.
Premier officier français à entrer dans Metz libéré, il en fut nommé Citoyen d’Honneur.
Il fut également maire de la commune de Touville-sur-Montfort (Eure) au cours de l'entre deux guerres.
En 1939, à 52 ans, André Lecerf est mobilisé comme Capitaine interprète auprès de la 48ème Division Britannique. Il est blessé à Dunkerque et embarqué par les anglais qui lui rendront les honneurs militaires.
Il fut fait chevalier de la Légion d’Honneur à titre militaire en 1950 en qualité de Capitaine d'Infanterie.
André Lecerf a été vice président de la Société Française de Graphologie, et en 1970 il fait partie du comité d’honneur où il côtoie des gens illustres comme Henri Bergson, Louis de Broglie (prix Nobel de physique), Georges Duhamel, André Gide, Jean Rostand, et bien d’autres.
Il publia dans la revue "La Graphologie" plusieurs études de graphologie historique et comparée.
Il eut la joie de former des élèves, dont Jean-Charles Gille-Maisani, qui lui rendra hommage en 1974 dans la revue "La Graphologie" de janvier.
Il continua ses travaux en graphologie jusqu'à la fin de sa vie, lorsque quatre mois avant sa mort il fut atteint de cécité.
Lorsque la graphologie nous permet de mieux analyser notre propre nature, l'orgueil diminue à proportion son pouvoir d'aveuglement et nous jugeons les autres avec un plus de bienveillance, un peu plus de clarté et de mesure.
En effet, il faut être rompu aux difficultés de la science pour synthétiser clairement, en un petit volume, les principales données d'une connaissance dont l'établissement a nécessité de longs efforts dans le temps.
L'écriture est le résultat d'une série de gestes plus ou moins rapides, plus ou moins ténus, qui varient à l'infini selon la nature de celui qui les trace, et même en fonction de ses dispositions du moment.
La graphologie ne sert point seulement à mieux connaître la personnalité d'autrui, mais elle permet au graphologue de réaliser le vœu du philosophe antique et de se mieux connaître soi même.