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Citation de Moglug


[...]Il est mauvais de penser aux hommes en fonction de leur bassesse...
- Quand on contraint une foule à vivre bas, ça ne la porte pas à penser haut. Depuis quatre cents ans, qui a "la charge de ces âmes " , comme vous disiez ? Si on ne leur enseignait pas si bien la haine, ils apprendraient peut-être mieux l'amour, non ?
Ximénès regardait les flammes lointaines :
- Avez-vous regardé les portraits ou les visages des hommes qui ont défendu les plus belles causes ? Ils devraient être joyeux - ou sereins, au moins... Leur première expression, c'est toujours la tristesse...
- Les prêtres, c'est une chose, et le cœur c'en est une autre. Je ne peux pas m'expliquer là-dessus avec vous. J'ai l'habitude de parler, et je ne suis pas ignorant, je suis typographe. Mais il y a autre chose : j'ai parlé souvent avec des écrivains, à l'imprimerie, c'est comme avec vous : je vous parlerai de curés, vous me parlerez de sainte Thérèse. Je vous parlerai de catéchisme, vous me parlerez de... comment déjà ? Thomas d'Aquin.
- Le catéchisme a plus d'importance pour moi que saint Thomas.
- Votre catéchisme et le mien c'est pas le même : nos vies sont trop différentes. Je l'ai relu à vingt-cinq ans, le catéchisme : je l'avais trouvé ici dans un ruisseau (c'est une histoire morale). On n'enseigne pas à tendre l'autre joue à des gens qui depuis deux mille ans n'ont jamais reçu que des gifles.
Puig troublait Ximénès, parce qu'intelligence et bêtise étaient réparties, chez lui, autrement que chez les hommes dont le colonel avait l'habitude.
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