J'imagine de tels temples dressés sur Bénarès : aucun ne confond mieux les figures animales, humaines et divines, dans sa danse immobile. C'est celle de l'univers, et l'âme du temple est la danse de Çiva. Mais le mot danse nous suggère le contraire de ce qu'il signifie dans l'Inde qui ignore le bal.La danse des dieux est une solennisation du geste , comme la musique sacrée est la solennisation de la parole.