La Révolution avait poussé sa grossesse à son terme: il fallait maintenant qu'elle accouchât ou mourût.
(...)
Une grande dépendance pénétrait Kyo, l'angoisse de n'être qu'un homme, que lui-même ; il se souvint des muselmans chinois qu'il avait vus, par des nuits pareilles, prosternés dans les steppes de lavande brûlée, hurler ces chants qui déchirent depuis des millénaires l'homme qui souffre et qui sait qu'il mourra.
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