La plupart des vieilles ne sont qu’à peine présentes à elles-mêmes, retenues par un fil, tels des cerfs-volants, à la poussière flétrie dont est constitué leur corps : elles voguent à l’envi dans les hauteurs de leur enfance, de leur jeunesse, traversées d’une clarté plus vive qu’un jeune soleil parisien, tandis que pour moi, sombre vache décatie), rien n’existe que les pots de sœur Marie des Anges, sur lesquels s’ouvre et se referme chacune de mes journées…