Pourquoi... j’oublie..., la parole en déplacement
s’oublie.., pour aveugler... Et le sol — toujours
un peu plus haut, à hauteur de la tête forée par ce qu’elle
profère autant que par ce qu’elle a sans mot dire
perçu déjà... à hauteur de la tête levée, là
— et pour l’aveugler..., jusqu’à un fond où quelque
ajour sans fin, comme on avance, criblant, aura tout
emporté même emporté la question.
Ce qui au plus profond comme au centre — du
sommeil (où le rêve sera resté d’un tenant) se
découvre soustrait toujours, silence dans la mutité du
rêve, est à nouveau parole opaque, parole qui insiste,
substrat épais, compacité de parole sur-le-champ
réfractaire à ce qui est dit, que la parole à prononcer soit
émise ou tue de nouveau - jour qui froisse.., au
plus près.
Poussière sculptée