Un poème était une boite où enfermer son âme. On pouvait y cacher des morceaux de soi ou s’y dépouiller de ses sentiments les plus noirs sans s’inquiéter de ce que penseraient les gens. Quand j’écrivais, je m’oubliais moi-même et j’oubliais les autres. La poésie me faisait appartenir au monde du beau, du noble, à quelque chose qui me dépassait.