Les médecins roumains sauvaient les vies des soldats allemands avec la même abnégation qu’ils l’auraient fait pour n’importe qui. Ils n’en gardaient pas moins à l’esprit que ces soldats retourneraient sur le front tirer sur leurs adversaires roumains, dans cette guerre sans espoir et sans fin. Là n’est pas le plus grave, poursuivait le docteur Deleanu. Il était aussi inquiet à cause des évolutions de l’armement, qui causaient des blessures parfois inopérables par manque d’instruments adaptés.