Le Führer, qui montrait moins de goût pour les mythes que ses lieutenants, avait décidé de façon pragmatique que, au plus fort de la guerre, les ressources du pays seraient mieux employées à entretenir la machine nazie qu’à financer des expéditions lointaines lancées sur les traces de légendes anciennes. Himmler, en revanche, y croyait dur comme fer, et les découvertes de l’Ahnenerbe l’avaient convaincu que la légende était sur le point de lui révéler son secret.