Certaines souffrances sont trop fortes pour les vivants. La mort est forcément plus douce.
J'avais compris que l'on me croyait inconsciente ; je comprends désormais que l'on me croit morte.
Je lui ai fait part de ma volonté d'être donneuse d'organes. l'idée paraît si belle : voler à la mort pour donner à la vie...
C'est curieux comme on se sent toujours, bêtement, responsable de ses mauvais rêves. Ils nous salissent malgré nous.
C'est fou le nombre de bonheurs simples qui agrémentent une vie "normale" ! Des bonheurs que l'on ignore.
Rêver c'est se fixer un but. C'est s'interdire l'immobilisme, le statu quo.
Je réalise à quel point les mot « livre » et « libre » se ressemblent. Leurs sens se rapprochent autant que leurs sons. C'est tout à fait ça : j'ai besoin d'un livre pour me délivrer.
S'aimer, c'est se parler.
C'est chez soi, auprès des siens que se situe la vraie vie.
Si je ne suis pas ressuscitée, suis-je au moins une miraculée ? Non plus. C'est la vie, le miracle, pas moi.
La maladie a failli me vaincre, c'est elle qui a été vaincue.