Je sais reconnaître chacun de mes amis. Et quand j’entends l’un d’eux pleurer doucement, je m’inquiète. Pour moi, bien sûr (ce que j’ai serait si grave ?), mais aussi pour lui : c’est terrible de faire de la peine malgré soi. C’est ça qui me panique, surtout : la tristesse que je provoque malgré moi. Je n’ose imaginer dans quel état de désespoir se trouvent mes proches quand ils sortent de cette chambre et regagnent la maison.