Anna Hollmann

Ce manga n'a pas usurpé son titre : c'est réellement une stupid story qui a pour thème l'androgynie. Ce yaoi a été conçu non pas pas un mangaka japonais mais par une auteure allemande. Il n'en demeure pas moins qu'elle respecte tous les codes du genre. D'ailleurs, les yaoi s'affichent désormais partout : dans les rayons des grandes surfaces comme à la FNAC.



De beaux graphismes incontestablement avec des hommes plutôt bien dessinés. On dirait presque un fantasme de femme d'autant que le récit mélange les sexes. Le héros croit avoir trouvé la fille de ses rêves mais c'est un homme dans la réalité. Il n'y aura pas de scènes érotiques. L'histoire sera d'une assez grande banalité sur des stéréotypes bien connus.

Un petit yaoi avec un titre qui lui va comme un gant : c'est stupide et complètement loufoque ! ...j'adore.



Tout d'abord, l'intrigue est plutôt basique : le tombeur qui tombe amoureux d'un mec en croyant que c'est une fille. Rien de passionnant, certes, mais le but de l'auteur (qui n'est pas japonaise mais allemande) n'est clairement pas de faire dans l'histoire profonde, mais plutôt de reprendre les codes du yaoi et de les exploiter au mieux en mettant l'accent sur l'humour. On sent également que c'est son premier manga, c'est encore un peu hésitant et il y a pas mal de défauts : un peu trop de précipitation sur le développement des sentiments d'Alan, des incohérences sur certaines scènes, et certains dialogues un peu bizarres que je mets plutôt sur le compte d'une traduction au fraise vu qu'on est un peu les spécialistes du genre.



[Je ne comprends pas comment il peut y avoir autant d'erreurs de traductions et de bulles attribuées au mauvais personnage dans les manga. Les correcteurs ça sert à quoi? ]



Le style graphique m'a de suite accroché. Alors oui, le beau gosse charismatique c'est ultra cliché, mais qu'est ce qu'il est bien dessiné !

Il est aussi très stylé et je trouve qu'on sent quelques peu le côté européen dans le style vestimentaire des personnages. Par exemple, Yanik n'est pas féminisé comme cela arrive trop souvent dans les yaoi...et pourtant vu qu'il est confondu avec une fille, cela aurait été facile d'en faire un uke efféminé et faible, mais non. Il a autant de caractère qu'Alan. On ne sent pas de relation dominant/dominé ici, notamment parce qu'ils découvrent mutuellement leurs sentiments et sont aussi paumés l'un que l'autre, et c'est rafraîchissant.

J'ai également apprécié le fait qu'il n'y ait pas l'éternelle réflexion sur le 'dégoût', propre au yaoi japonais, au moment de la déclaration des sentiments.

Les personnages sont bien écrits d'ailleurs, on cerne vite leur caractère. J'ai une préférence pour Alan qui est à la fois le ressort comique de l'histoire, plein de charisme, et totalement touchant.



Et pour finir : c'est drôle. Peu importe le nombre de fois que je relis cette histoire, je la trouve toujours aussi amusante.

Ok c'est du grand n'importe quoi et les héros sont toujours dans des situations débiles, mais c'est assumé !

Après tout, l'auteur nous a prévenu, c'est dans le titre :)



Top Tier.

Très beau manga d'Anna Hollmann avec des dessins très particuliers, mais très beaux

On découvre dans cette histoire deux personnages, Yanik et Alan.

Yanik vient seulement d'arriver dans son nouveau lycée, qu'il se fait embrasser, par Alan, la coqueluche de toutes les filles. Ce dernier ayant fait ce geste pour repousser la horde de filles qui lui demandaient de sortir avec lui.

Commence là, une drôle d'histoire d'amour. Yanik va se faire embarquer par l'un de ses amis dans une fête où il s'est déguisé en fille et va tomber nez à nez avec Alan, qui va tomber immédiatement amoureux de lui sans savoir que c'est un garçon.

Alan aura du mal à ne pas voir en Yanik "la fille de ses rêves", mais petit à petit va faire face à ses sentiments.

C'est un manga, drôle, avec tout ce qu'il faut pour faire un bon shonen ai. Histoire pour l'instant en 2 tomes, le troisième devrait bientôt sortir. Il me tarde de connaître la suite de nos deux héros.

Je ne m'attendais pas à avoir une suite de Stupid Story, mais c'est une bonne surprise.

J'ai retrouvé avec plaisir les personnages de Yanik et Alan, qui se retrouvent aux Etats-Unis, un an après les deux premiers tomes.

Rien à redire, mise à part des dessins toujours aussi parfaits avec un bon scénario shonen ai.

Très beau manga d'Anna Hollmann avec des dessins très particuliers, mais très beaux

On découvre dans cette histoire deux personnages, Yanik et Alan.

Yanik vient seulement d'arriver dans son nouveau lycée, qu'il se fait embrasser, par Alan, la coqueluche de toutes les filles. Ce dernier ayant fait ce geste pour repousser la horde de filles qui lui demandaient de sortir avec lui.

Commence là, une drôle d'histoire d'amour. Yanik va se faire embarquer par l'un de ses amis dans une fête où il s'est déguisé en fille et va tomber nez à nez avec Alan, qui va tomber immédiatement amoureux de lui sans savoir que c'est un garçon.

Alan aura du mal à ne pas voir en Yanik "la fille de ses rêves", mais petit à petit va faire face à ses sentiments.

C'est un manga, drôle, avec tout ce qu'il faut pour faire un bon shonen ai. Histoire pour l'instant en 2 tomes, le troisième devrait bientôt sortir. Il me tarde de connaître la suite de nos deux héros.

C'est la fin de ma (re)lecture de cette stupid série. Ma dernière dose.

J'aurai bien suivi ce p'tit couple encore quelques tomes, c'est tellement fun !

Toujours autant d'humour, de situations cocasses, de scènes touchantes...

...et de dessins p*t*n de magnifiques !

Vindiou ! Ce Alan est tellement bien dessiné !

Je ne me lasse pas de regarder ses traits dans les moindres détails, sans compter ces superbes pages couleurs...qui annoncent la couleur, si je puis dire (ok je sors).

J'ai également aimé cet 'après' dernière page qui montrait d'autres fin non retenues. C'est intéressant de voir comment une histoire évolue constamment dans l'esprit de son auteur.

...et en vrai, le premier 'bad ending' où Yanik se réveille en réalisant que c'était un rêve était presque un meilleur choix. Cela aurait expliqué toutes les situations idiotes et même les incohérences de certaines scènes, étant donné qu'un rêve est souvent complètement wtf.



[Comme quand tu rêves que tes oeufs fondent parce que tu ne les as pas mis au frigo et que tu te fais attaquer par des animaux en boite de nuit...des chèvres semble t-il.]



Et on aurait pu avoir une fin ouverte derrière avec Yanik qui se pose des questions en voyant Alan. J'aime bien l'idée...mais bon, on aime aussi les happy end :)

En bref, cette lecture restera pour moi un Top Tier !



...Au fait, vous aussi vous avez passé votre temps à chercher l'oiseau tout au long de la série à partir du moment où vous avez compris qu'il squattait presque toutes les pages? :D

Haha c'est toujours aussi stupide et toujours aussi fun :)



J'adore relire ce BL, source de bons fous rires.

L' humour est encore mis en avant bien sûr, mais l'histoire devient plus touchante à mesure qu'elle avance. On s'est déjà attaché aux personnages dès le premier tome (sinon pourquoi se forcer à lire la suite) et on les retrouve avec joie s'empêtrer dans des situations décidément loufoques.

Je trouve que ce second tome est mieux travaillé que le premier. Même s'il y a encore des incohérences et des précipitations, on sent néanmoins que l'auteur maîtrise un peu plus son histoire et sait où elle veut emmener ses personnages. Les dialogues sont aussi un peu mieux écrits (merci les correcteurs ?) et donnent lieu à des scènes plutôt catchy. Les dessins quant à eux, sont de plus en plus beaux et rendent Alan full charismatique.

Et l'on a de nouveau droit à de magnifiques pages couleurs en début de tome.



C'est top !

Une mangaka allemande, on aura tout vu !! N'empêche le cocktail est détonnant, l'histoire est original, le dessin magnifique et les trois tome on le mérite de se faire dévorer sans modération. Anna Hollmann a su redonner un coup de jeune au manga.

La continuité de la belles histoire d'amour avec les débuts de hauts et de bas

Une sorte de "couple goal" de notre société: un couple qui souhaite faire face aux difficulté ensemble

Les prémices d'une belles histoire d'amour, un peu prévisible mais tres attendrissante

Ayant toujours été rejeté par les autres, Yanick espère en entrant dans ce nouveau lycée où personne ne le connaît se faire enfin accepté et avoir des amis. Il remarque inévitablement Alan, qui est un garçon populaire rencontrant un succès fou auprès de la gente féminine. Un peu trop d’ailleurs, du coup Alan n’hésite pas à embrasser le premier garçon qu’il croise, à savoir Yanick, pour calmer les ardeurs de certaines. Ce geste va profondément troubler et énerver Yanick, qui voit là le meilleur moyen de réduire à néant une potentielle popularité. Plus tard, Aki son seul ami, lui demande de se déguiser en fille afin de passer pour sa petite amie à une soirée lycéenne, il faut dire que Yanick a un physique androgyne. Évidemment, il recroise Alan qui tombe sous son charme dès le premier regard, jusqu’à l’embrasser à nouveau voire un peu plus, avant de se rendre compte qu’il s’agit de Yanick.



Vu comme ça, ce n’est pas forcément ce qu’il y a de plus original, on est clairement dans la thématique de deux personnages hétérosexuels jusqu’à ce que l’un se découvre une attirance pour l’autre et que peu à peu la relation prenne un tournant tout autre qu’amical. Il y a toute la retenue qui va avec, puisque pour les deux personnages c’est quelque chose de nouveau, et c’est certainement là le côté le plus intéressant bien que dans l’ensemble cela manque de consistance.



Alan est donc le beau gosse, celui qui cumule les amourettes et collectionne les filles à la pelle, bref niveau expérience, avec les filles, ce n’est pas un problème pour lui. Et c’est justement là le malaise, car se découvrir une attirance romancée qui plus est pour un autre garçon, ça fiche forcément un coup. Il va proposer une amitié à Yanick, ce qui va plutôt bien se passer au début, sauf que rapidement Alan va systématiquement voir en yanick une fille chaque fois qu’il le regarde, au point de complètement le déboussoler, ce qui donne lieu à quelques moments plein d’humour mais aussi plus sérieux.



Quant à Yanick, le personnage est loin d’avoir l’expérience d’Alan, et pourtant il en rêverait, avoir des filles qui lui courent après, être un minimum populaire, non Yanick n’est rien de tout ça. Il est plutôt chétif avec un visage très féminin, il est très naïf et innocent, il ne va rien voir, ni rien comprendre et va se mettre dans des situations tendancieuses sans forcément sans rendre compte, là aussi il y a de quoi avoir quelques scènes cocasses ! Il va finir par se révéler là où on ne l’attend pas, en tirant toutefois sur la corde jusqu’à ce qu’elle lui lâche en pleine figure. Il est vraiment très attachant, tout en retenu et sa candeur est plutôt mignonne.



Du côté des embûches, parce qu’il fallait quand même tenir l’intrigue sur les trois tomes, il y aura dans un premier temps les doutes et le déni des sentiments tantôt de l’un, tantôt de l’autre, un vrai chassé-croisé amoureux, difficile d’accepter les choses aussi simple que des sentiments amoureux quand ils sortent de l’ordinaire, puis dans un second temps le départ d’Alan pour devenir Basketteur aux USA avec des mises à l’épreuve pour l’un et l’autre. Des choses assez basiques dans l’univers manga, on a là une romance yaoï qui respecte le genre sans le transcender (faut dire qu’après « 10 count », je vais avoir beaucoup de mal à trouver quelque chose qui m’embarque autant, le niveau est très haut !).



D’un point de vue visuel, c’est assez différent de ce dont j’ai l’habitude, probablement parce que l’auteure n’est pas japonaise et ça se voit. Il y a un côté un peu rétro au niveau des yeux très soulignés (je ne suis pas sûre que ce soit le mot), ça manquait de maturité graphique en fait, et par ailleurs, j’avais l’impression de voir au travers du personnage d’Alan, Bill Kaulitz (vous savez le chanteur de Tokyo Hotel, ne me demandez pas comment je connais ça ! 😡 Mais j’ai une petite sœur…) dans sa période gothique avec sa coiffure à la « Sangoku », ça c’est franchement perturbant, du coup j’ai eu un peu de mal à accrocher.



En bref, un manga yaoï sans prétention qui se lit bien et est plutôt agréable mais sans réelle originalité, et le style du dessin déroute un peu, trop excessif peut-être, je ne sais pas bien comment l’expliquer. Une lecture en demi-teinte donc.
Lien : https://songesdunewalkyrie.w..

yant toujours été rejeté par les autres, Yanick espère en entrant dans ce nouveau lycée où personne ne le connaît se faire enfin accepté et avoir des amis. Il remarque inévitablement Alan, qui est un garçon populaire rencontrant un succès fou auprès de la gente féminine. Un peu trop d’ailleurs, du coup Alan n’hésite pas à embrasser le premier garçon qu’il croise, à savoir Yanick, pour calmer les ardeurs de certaines. Ce geste va profondément troubler et énerver Yanick, qui voit là le meilleur moyen de réduire à néant une potentielle popularité. Plus tard, Aki son seul ami, lui demande de se déguiser en fille afin de passer pour sa petite amie à une soirée lycéenne, il faut dire que Yanick a un physique androgyne. Évidemment, il recroise Alan qui tombe sous son charme dès le premier regard, jusqu’à l’embrasser à nouveau voire un peu plus, avant de se rendre compte qu’il s’agit de Yanick.



Vu comme ça, ce n’est pas forcément ce qu’il y a de plus original, on est clairement dans la thématique de deux personnages hétérosexuels jusqu’à ce que l’un se découvre une attirance pour l’autre et que peu à peu la relation prenne un tournant tout autre qu’amical. Il y a toute la retenue qui va avec, puisque pour les deux personnages c’est quelque chose de nouveau, et c’est certainement là le côté le plus intéressant bien que dans l’ensemble cela manque de consistance.



Alan est donc le beau gosse, celui qui cumule les amourettes et collectionne les filles à la pelle, bref niveau expérience, avec les filles, ce n’est pas un problème pour lui. Et c’est justement là le malaise, car se découvrir une attirance romancée qui plus est pour un autre garçon, ça fiche forcément un coup. Il va proposer une amitié à Yanick, ce qui va plutôt bien se passer au début, sauf que rapidement Alan va systématiquement voir en yanick une fille chaque fois qu’il le regarde, au point de complètement le déboussoler, ce qui donne lieu à quelques moments plein d’humour mais aussi plus sérieux.



Quant à Yanick, le personnage est loin d’avoir l’expérience d’Alan, et pourtant il en rêverait, avoir des filles qui lui courent après, être un minimum populaire, non Yanick n’est rien de tout ça. Il est plutôt chétif avec un visage très féminin, il est très naïf et innocent, il ne va rien voir, ni rien comprendre et va se mettre dans des situations tendancieuses sans forcément sans rendre compte, là aussi il y a de quoi avoir quelques scènes cocasses ! Il va finir par se révéler là où on ne l’attend pas, en tirant toutefois sur la corde jusqu’à ce qu’elle lui lâche en pleine figure. Il est vraiment très attachant, tout en retenu et sa candeur est plutôt mignonne.



Du côté des embûches, parce qu’il fallait quand même tenir l’intrigue sur les trois tomes, il y aura dans un premier temps les doutes et le déni des sentiments tantôt de l’un, tantôt de l’autre, un vrai chassé-croisé amoureux, difficile d’accepter les choses aussi simple que des sentiments amoureux quand ils sortent de l’ordinaire, puis dans un second temps le départ d’Alan pour devenir Basketteur aux USA avec des mises à l’épreuve pour l’un et l’autre. Des choses assez basiques dans l’univers manga, on a là une romance yaoï qui respecte le genre sans le transcender (faut dire qu’après « 10 count », je vais avoir beaucoup de mal à trouver quelque chose qui m’embarque autant, le niveau est très haut !).



D’un point de vue visuel, c’est assez différent de ce dont j’ai l’habitude, probablement parce que l’auteure n’est pas japonaise et ça se voit. Il y a un côté un peu rétro au niveau des yeux très soulignés (je ne suis pas sûre que ce soit le mot), ça manquait de maturité graphique en fait, et par ailleurs, j’avais l’impression de voir au travers du personnage d’Alan, Bill Kaulitz (vous savez le chanteur de Tokyo Hotel, ne me demandez pas comment je connais ça ! 😡 Mais j’ai une petite sœur…) dans sa période gothique avec sa coiffure à la « Sangoku », ça c’est franchement perturbant, du coup j’ai eu un peu de mal à accrocher.



En bref, un manga yaoï sans prétention qui se lit bien et est plutôt agréable mais sans réelle originalité, et le style du dessin déroute un peu, trop excessif peut-être, je ne sais pas bien comment l’expliquer. Une lecture en demi-teinte donc.
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Ayant toujours été rejeté par les autres, Yanick espère en entrant dans ce nouveau lycée où personne ne le connaît se faire enfin accepté et avoir des amis. Il remarque inévitablement Alan, qui est un garçon populaire rencontrant un succès fou auprès de la gente féminine. Un peu trop d’ailleurs, du coup Alan n’hésite pas à embrasser le premier garçon qu’il croise, à savoir Yanick, pour calmer les ardeurs de certaines. Ce geste va profondément troubler et énerver Yanick, qui voit là le meilleur moyen de réduire à néant une potentielle popularité. Plus tard, Aki son seul ami, lui demande de se déguiser en fille afin de passer pour sa petite amie à une soirée lycéenne, il faut dire que Yanick a un physique androgyne. Évidemment, il recroise Alan qui tombe sous son charme dès le premier regard, jusqu’à l’embrasser à nouveau voire un peu plus, avant de se rendre compte qu’il s’agit de Yanick.



Vu comme ça, ce n’est pas forcément ce qu’il y a de plus original, on est clairement dans la thématique de deux personnages hétérosexuels jusqu’à ce que l’un se découvre une attirance pour l’autre et que peu à peu la relation prenne un tournant tout autre qu’amical. Il y a toute la retenue qui va avec, puisque pour les deux personnages c’est quelque chose de nouveau, et c’est certainement là le côté le plus intéressant bien que dans l’ensemble cela manque de consistance.



Alan est donc le beau gosse, celui qui cumule les amourettes et collectionne les filles à la pelle, bref niveau expérience, avec les filles, ce n’est pas un problème pour lui. Et c’est justement là le malaise, car se découvrir une attirance romancée qui plus est pour un autre garçon, ça fiche forcément un coup. Il va proposer une amitié à Yanick, ce qui va plutôt bien se passer au début, sauf que rapidement Alan va systématiquement voir en yanick une fille chaque fois qu’il le regarde, au point de complètement le déboussoler, ce qui donne lieu à quelques moments plein d’humour mais aussi plus sérieux.



Quant à Yanick, le personnage est loin d’avoir l’expérience d’Alan, et pourtant il en rêverait, avoir des filles qui lui courent après, être un minimum populaire, non Yanick n’est rien de tout ça. Il est plutôt chétif avec un visage très féminin, il est très naïf et innocent, il ne va rien voir, ni rien comprendre et va se mettre dans des situations tendancieuses sans forcément sans rendre compte, là aussi il y a de quoi avoir quelques scènes cocasses ! Il va finir par se révéler là où on ne l’attend pas, en tirant toutefois sur la corde jusqu’à ce qu’elle lui lâche en pleine figure. Il est vraiment très attachant, tout en retenu et sa candeur est plutôt mignonne.



Du côté des embûches, parce qu’il fallait quand même tenir l’intrigue sur les trois tomes, il y aura dans un premier temps les doutes et le déni des sentiments tantôt de l’un, tantôt de l’autre, un vrai chassé-croisé amoureux, difficile d’accepter les choses aussi simple que des sentiments amoureux quand ils sortent de l’ordinaire, puis dans un second temps le départ d’Alan pour devenir Basketteur aux USA avec des mises à l’épreuve pour l’un et l’autre. Des choses assez basiques dans l’univers manga, on a là une romance yaoï qui respecte le genre sans le transcender (faut dire qu’après « 10 count », je vais avoir beaucoup de mal à trouver quelque chose qui m’embarque autant, le niveau est très haut !).



D’un point de vue visuel, c’est assez différent de ce dont j’ai l’habitude, probablement parce que l’auteure n’est pas japonaise et ça se voit. Il y a un côté un peu rétro au niveau des yeux très soulignés (je ne suis pas sûre que ce soit le mot), ça manquait de maturité graphique en fait, et par ailleurs, j’avais l’impression de voir au travers du personnage d’Alan, Bill Kaulitz (vous savez le chanteur de Tokyo Hotel, ne me demandez pas comment je connais ça ! 😡 Mais j’ai une petite sœur…) dans sa période gothique avec sa coiffure à la « Sangoku », ça c’est franchement perturbant, du coup j’ai eu un peu de mal à accrocher.



En bref, un manga yaoï sans prétention qui se lit bien et est plutôt agréable mais sans réelle originalité, et le style du dessin déroute un peu, trop excessif peut-être, je ne sais pas bien comment l’expliquer. Une lecture en demi-teinte donc.
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