Lorsqu'on fait glisser le bout de ses doigts sur des routes, des rivières, des allées cavalières, des contours et des culs-de sac qui nous intriguent, on pressent l'intérêt narratif de l'expédition, prenant conscience du plaisir
du trajet plutôt que de sa destination. Ce n'est pas en faisant glisser ses doigts sur un écran que l'on éprouvera le même frisson. Ni en suivant aveuglément un point rouge mobile qui, avec une rare intelligence, s'oriente, se déplace
et pense à notre place.