« Les 3e soufflent devant le roman qu’ils auront à lire : Soldat Peaceful. Tout ce qui les intéresse, c’est le nombre de pages et, apparemment, deux cents, c’est trop. Pour la plupart, ils ne veulent pas savoir de quoi ça parle. Même un livre de littérature jeunesse ne les motive pas. En même temps, être un intello, c’est une insulte. À quoi pouvais-je donc bien m’attendre ? Ce qui compte pour eux, le cœur de leur vie, c’est le nombre de vues, de likes, de commentaires. C’est aussi le prochain clash qu’ils pourront lancer, le prochain Cheh qu’ils pourront souffler. Il faut briller, coûte que coûte, pour exister. Quitte à écraser. Je ne les comprends plus. »