Ses images de Saint-Marc, de la Riva degli Schiavonni, des places et du Grand Canal sont peuplées de régates et des fêtes, de marins et d'échoppes, de nobles et de gens du peuple, tous plein de vie et immergés dans une lumière ensorcelante. Loin de chercher la réalité, comme on l'a souvent prétendu, il (Canaletto) la soumet à son imagination en réunissant dans un même tableau différents points de vue dont il avait pris des croquis dans ses carnets et qu'il transpose en peinture en une juxtaposition d'éléments purement virtuels.