La longue tige d'une rose rouge était passée entre les mains croisées de l'adolescent décédé, et la mère n'avait pas renouvelé son hystérie de la veille en découvrant son fils vêtu d'une chemise mortuaire. En entrant dans la chapelle, elle s'était dirigée vers le cercueil avec une expression de grande incrédulité, sans détourner le yeux de la tête de son fils reposant sur la soie blanche. Elle toucha les deux paupières de ses doigts gourds, il lui fallait sentir l'inertie de la mort comme pour pouvoir le croire.