Ils sont devenus des hommes, des femmes, ils se sont éloignés et elle a rejoint la cohorte des vieilles mises au rebut. Après la fuite de l’hospice, elle espérait encore qu’il s’en trouverait un pour dire : maman, je t’emmène, tu as ta place à la maison. Mais aucun n’a prononcé les mots qu’elle attendait. Aucun. La parole du sang n’a pas circulé, le sang est resté muet.