Anne Creissels

Essayer, je dis bien essayer, je vais essayer de faire une critique sur cet essai.

Une couverture pleine de légèreté et de douceur, avec ces plumes et ces chaussons de danseuse, un titre élégant, qui charme, mais qui cache comme souvent c'est le cas, des apparences, un univers plus sombre.

Trois parties sont annoncées par l'auteur. Il est vrai trois parties assez distinctes et en même temps au fil conducteur insoupçonné au départ, en fin pour moi, celui de l'utilisation et de la maltraitance du corps féminin, au travers de la danse, et l'accessoirisation de l'élément léger qu'est la plume, entre autre, le corps maitrisé et non sublimé.

Étrangement, ce corps féminin est le plus maltraité par deux chorégraphes féminines, mais il est vrai qu' assez souvent hélas, les femmes sont maltraitées par celles qui devraient mieux les comprendre, ce qui est pour moi, une forme de soumission cachée mais tenace.

L'écriture est savante et documentée, trop peut être, mais c'est un essai...donc qui se veut complet, maitrisé....

Beaucoup de maitrise donc, qui peut parfois paraître l'élément principal du sujet.

Cet essai donne envie de se replonger dans ces ballets, de les voir sous un autre angle, hélas.

Pour ma part, bien que connaissant le poids et la douleur enchainés à cet art si gracieux et enlevé, je préfère n'y voir que la beauté des corps , des gestes empruntés....

Le geste emrputé est un croisement entre l'essai et la thèse , savamment maîtrisé et qui me rappel par bien des coté une analyse d'image .

Dans ce genre de cas l'image prend une autre forme et une autre signification . Les bronze de Degas prennent vie, les voluptueuse sculpture de niki de saint phalle s'anime ou plutôt reste a jms arrêter sur un seul geste eternel qui jms ne s’arrête . Quel signification cet instant mit sur pause, et de manière étonnante les peintures on des signification caché et des heures de travail, et ces autres œuvre que sont les ballet on eux aussi un envers du décors ou l'artiste qui interprète les gestes et communique une émotion deviennent la mathiere vivante d'oeuvre eternel la ou la peinture a secher sur sa toile et a ete recouverte de vernis depuis bien longtemps .

Cette essais veut justement faire craqué un peu le vernis, gratté et reveler ce qu'il y a deriere la surface et sur bien des points il y parvient .

De plus le tout reste extrement bien documenté .

Le geste empruntéAnne Creisselstous les livres sur Babelio.com

Un livre très intéressant sur le milieu de la danse. Quelques 100 pages enrichies d'un dossier photo de 14 pages au centre. La danseuse est comparée à un objet, modèle d'art. Elle est le centre de l'oeuvre, le cœur du tableau. Cet essai d'Anne Creissels est très documenté. La danseuse est un idéal représenté de tout temps dans de nombreuses oeuvres d'art (comme les peintures de Degas). Il y a ce que le spectateur voit, la grace et la volupté de la danseuse mais aussi l'envers du décor, les heures de travail, le corps-objet qui doit se plier à la volonté. Un livre à conseiller à tous ceux qui veulent se documenter sur le milieu de la danse, en percer les secrets et les origines. Le Geste Emprunté d'Anne Creissels témoigne d'un énorme travail de recherche de l'auteur. Un très bel ouvrage.