La tour était un gigantesque lys, disait-il, un hymne à la gloire de la pureté féminine, telle une fleur de pierre blanche au sommet d’une haute tige. Curieusement, elle avait été bâtie sans réelles fondations. Elle tenait debout depuis plus de six siècles par la seule grâce de Dieu et la foi des hommes. C’était la première fois que je voyais la pureté de la femme célébrée par un monument phallique de cent mètres de haut. Peut-être avais-je les idées mal placées.