« Chaque jour comme un siècle, chaque jour à des kilomètres, son esprit gommera petit à petit leurs visages, elle oubliera leurs voix. Trop de douleurs à se souvenir. Sa fuite sera complète, absolue, jusqu'à ce qu'ils la retrouvent. Malgré sa culpabilité, elle remettra toujours au lendemain le geste de poster la carte postale qui leur disait : JE NE SUIS PAS MORTE. Tant pis pour moi, tant pis pour