La vérité, c'était qu'elle ne verrait de toute façon rien, même si elle braquait ses phares sur moi. La vérité, c'était que j'étais un fantôme. Chacun vivait dans sa dimension, dans son micro-monde bien délimité. Nos vies se superposaient comme des boites empilées les unes sur les autres, on ne se croisait pas. Sauf accident.