Anne Mahé

Il s'agit d'un livre assez court (moins de 200 pages) qui se lit vite. Il s'agit d'une enquête peu de temps après la Revolution française. Le contexte historique est très présent. J'ai beaucoup aimé ce côté-là et c'est ce qui m'avait d'ailleurs attirée dans ce livre. En revanche, j'ai eu du mal à suivre l'histoire. L'histoire a deux aspects (en plus du côté historique) puisqu'on a l'enquête et la vie de celui chargé de l'enquête. Sauf que ce livre est la suite d'un autre, ce que je ne savais pas du tout lorsque je l'ai choisi. Et on ne peut pas en fait abstraction à la lecture, cela se sent qu'il manque des éléments.

Je suis donc très mitigée sur cette lecture car il me manquait l'épisode précédent pour comprendre et les transitions entre les différentes scènes du livre n'étaient pas toujours présentes, il fallait donc être bien concentrée !

Vous connaissez mon penchant pour les polars historiques, Le mystère de l’auberge des cygnes avait donc tout pour me plaire sur le papier, d’autant que l’intrigue prend vie au coeur du Directoire, une époque que je connais mal mais qui me fascine à travers ses silhouettes que sont les Incroyables et les Merveilleuses.



C’est au cours de cette période tourmentée et foisonnante qu’Anne Mahé met en scène le commissaire Jean Nérac de la section de l’Homme-armé dans cette seconde enquête.



Dommage pour moi qui n’ai pas lu le premier opus car toute l’intrigue familiale repose sur des faits antérieurs dont on ne sait rien, du coup j’ai été un peu perdue et à la peine de savoir qui était qui et je ne me suis attachée à aucun des personnages !



Côté intrigue policière à proprement parler, elle est plutôt intéressante mais mince, peu d’indices, impossible de réellement mener l’enquête aux côtés de nos héros, ce que j’adore faire, et un coupable qui tombe comme un cheveu sur la soupe dans les toutes dernières pages.



La toile historique de fond, en revanche, est de grande qualité, Anne Mahé est historienne et cela se sent. Elle nous fait croiser les reines des Merveilleuses que sont Thérésa Tallien et Joséphine de Beauharnais, nous plonge au coeur de complots monarchistes et babouvistes, nous parle du problème des assignats et de la misère qui règne à la fin de la Révolution.



Cependant, le récit est tellement court, que tout s’enchaîne trop vite. L’Histoire prend trop le pas sur la petite et c’est un peu dommage.



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J’ai tout de suite été attirée par le titre de ce petit roman qui se déroule dans un cadre historique et qui nous entraine dans Paris sous le Directoire.

La double intrigue proposée va permettre à l’auteur de raconter la vie de la capitale à cette période troublée.

Tout est très bien documenté et semble très réaliste

On a vraiment l’impression d’y être.

Les noms des rues sont truculents.

Les mets servis aux repas nous allèchent.

La description des divers vêtements nous permettent de très bien visualiser les personnages.

On côtoie les gens du peuple, les dirigeants, les merveilleuses, les saltimbanques.

Bref c’est surtout une plongée passionnante dans notre histoire.



Je remercie les éditions l’Harmattan et Babelio pour ce moment de dépaysement total en compagnie du sympathique commissaire Nérac