Ces dessins révèlent un Cranach privé, dont l'amour du réel est visible seulement dans des œuvres non destinées à la vente. Le Cranach public, lui, associé à une peinture lisse et raffinée qui sort en masse de son atelier, s'emploie à mettre au point des compositions très codifiées. Alors que le spectateur actuel peut être ému par e premier Cranach, il semble que celui-ci n'intéressait pas nécessairement le spectateur du 16e siècle.