D'ailleurs, avec l'obscurité, l'absence totale d'échos émanant d'une activité ou d'une présence humaine était quelque chose de tout à fait nouveau pour les deux jeunes. En temps normal, il y avait l'éclairage urbain, les phares et les vrombissement des véhicules, les fenêtres de telle ou telle bâtisse. Là, rien d'autre qu'une sorte d'univers parallèle ténébreux et invisible, foisonnant de mystères. Et de dangers potentiels.
Des dangers cependant moindres que celui qui les aurait menacés s'ils étaient restés.
Ils avaient cru connaître le pire avec l'incendie de la forêt des Landes qui avait consumé la pinède de leur enfance, au pied de la dune du Pyla, ainsi que la maison de Shaun et de sa mère, Alice.