Anne Ploy

Je découvre en refermant le premier tome qu'il s'agit d'une saison 2, et je n'ai pas lu la saison 1. Tant pis, ce sont des choses qui arrivent dans ce mode moderne...

Alors au programme : religion, dictature bienveillante (comme toujours), et héros qui découvre la possibilité d'une dissidence (Le Néo de Matrix?).

L'ensemble est plutôt bien mis en image, c'est visuellement réussi.

La société décrite est bien étouffante, moderne à souhait tendant vers l'efficacité et promouvant la surveillance de tous pour le bien de tous.

Le seul bémol pour moi est scénaristique : le père du héros est vraiment peu crédible dans le rôle qui lui a été attribué par le scénariste.

Mais puisque j'ai emprunté la série, je vais continuer...

J'ai enfin fini ce cycle de science-fiction.

Les promesses des deux premiers volumes ne sont pas tenues. On bascule dans le grand n'importe quoi, avec un mélange des genres : population (personnages secondaires anecdotiques) versus oligarchie puis dictature. Mais aussi religion, virus, mutations, symbiose...

Les personnages sont moyennement crédibles, voire pas du tout avec l'"oya".

Beaucoup de bavardages, des actions peu lisibles...

Le dessin est certes plaisant mais cela ne suffit pas à rendre cette série autre qu'à l'image de la société décrite : oubliable.

Le héros se rend compte qu'il transmet le virus et qu'il espionne à l'insu de son plein gré.

Il est triste.

Le virus mute : variant bêta, plus abouti.

La méchante a un avatar symbiotique qu'elle croit maîtriser.

Comme l'auteur avec sa bande dessinée.

Plus qu'un

Je continue donc ma p'tite virée virale avec le covid religieux.

Ayé, le virus va contaminer toute la planète. Dommage que le scénariste n'ait pas osé une religion connue, cela aurait presque fait du Houellebecq, succès garanti !

Graphiquement, c'est beaucoup trop sombre, terroristes (rebelles selon le point de vue) vêtus de noir contre soldats réguliers (milices d'autocratie selon ... ) noirs également. Nuance rouge vs orange...

Bonjour la compréhension... Mise en page très recherchée, inserts et plans coupés, fatiguant...

Seul oasis de clarté : les extérieurs campagnards sous la neige.

La population, qui constituait un apport sympathique à la narration, semble finalement anecdotique. A moins qu'après...

Suite des aventures virales de la nouvelle religion.

L'idée est originale, transmettre la foi par un virus...

Après "la religion est l'opium du peuple" d'un auteur capital du dix-neuvième siècle, on a droit ici à "la religion est le covid du peuple".

Transmission par tous les pores garantie.

Les planches sont de plus en plus sophistiquées, parfois à la limite du compréhensible dans les scènes d'action. On avance sans enthousiasme.

J'ai trouvé la lecture de ce cycle de série pas trop mal. Je ne me suis pas ennuyé une seconde. Il y a même de très bonnes idées que nous livrent cette société du futur. Certes, c'est peu crédible comme anticipation de notre avenir; cela reste néanmoins de la bonne science-fiction. Il y a un côté manipulation des masses que j'aime bien.



Le graphisme est moderne et répond à mes attentes. Rien à redire de ce côté là.



Je suis déçu d'apprendre que le prochain cycle a été abandonné alors que 4 étaient prévues à l'origine. Voilà une saga ambitieuse qui n'a pas tenu ses promesses. Dès lors, l'achat ne se justifie pas.



Je suis également étonné de voir que l'approche est un peu la même que pour les séries Uchronie[s] - New Byzance et Voyageur. Espérons que ces 2 dernières iront jusqu'au bout de leur logique. C'est toujours désagréable de suivre une longue série dont on ne saura jamais la conclusion. Je ne comprends pas non plus les motifs d'un tel abandon de projet de la part des auteurs. Ils tenaient quelque chose de bien et d'original.

Une suite avec des dessins en couleur de bonne tenu à suivre.Une histoire de légende.

Une bonne narration avec des dessins de qualités à découvrir.

J’ai reçu ce roman graphique dans le cadre de l’opération masse critique graphique.



Heidi a bercé toute mon enfance aussi, j’étais tentée et intriguée de découvrir ce que ces 2 bédéistes allaient proposer .



J’ai été un peu déstabilisée…



On y retrouve certes Heidi mais à travers 2 portraits transgénérationnels : Heidi en 2002. Cette petite fille a bien grandi et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle est un peu paumée. Elle décide donc de repartir dans les montagnes chez son grand-père pour réfléchir.

Elle va revoir son ami d’enfance Peter et tenter de se reconnecter à son moi profond et surtout aux choses simples de la vie : la nature, le animaux.



Dans le 2ème portrait, on retrouve Heidi grand -mère et grande protectrice de l’environnement .

On la retrouve dans une société dans laquelle on construit de plus en plus au détriment du respect de la nature.

Mais, cette grand-mère n’a pas dit son dernier mot et est prête à beaucoup de choses pour sauver ses belles montagnes.



Des dessins simples mais qui expriment beaucoup de choses.



Un roman graphique qui invite à prendre conscience et à réfléchir sur certaines problématiques rencontrées aujourd’hui dans notre société.



Merci à Babelio de m avoir donné cette opportunité.