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Citation de AuroraeLibri


Tout comme l’imprimerie, la médecine va entamer sa révolution à l’époque de Pernelle.
La pratique des soins a longtemps été liée à la religion : on demandait la guérison à Dieu, au Christ ou aux saints protecteurs par des prières ou en faisant bénir des herbes médicinales selon tout un rituel. On appelait cela « la médecine du pauvre », car elle ne coûtait rien et résidait dans l’espérance. Les religieux sont dépositaires du savoir, sont instruits des choses de la médecine mais Dieu reste au centre de tout et la médecine n’évolue pas.
Parallèlement, au XIe siècle, à Salerne (Italie), est née une école de médecine laïque. En France, son équivalent est créé à Montpellier. La renommée de ces écoles grandit grâce à l’ouverture d’esprit de ceux qui y enseignent : ils accueillent des étudiants de toute l’Europe et s’intéressent au savoir des Arabes et des Juifs. Une rivalité naît alors entre la médecine laïque et religieuse. L’Église de Rome empêche Salerne de pratiquer des autopsies et interdit aux religieux d’avoir recours à la chirurgie.

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