Elle veut chasser ces mouches humaines. N’a pas d’argent, pas de bonbons. Rien. Elle retourne ses poches pour le prouver. Certaines des mères rappellent leurs enfants. Elle continue sa promenade. À un moment donné, de façon inattendue, une fillette en guenilles glisse la main dans la sienne. Comment tu t’appelles ? « Naïma. » Son visage est ensablé, des nattes pleines de poussière, une petite tunique brodée au niveau du col, déchirée près du nombril. Ses sandalettes cassées l’obligent à sautiller bizarrement.