Marcus Aper ne ressemblait certes pas à un grand avocat respecté de tous quand il gravit les marches de la basilique civile de Luteva. On l'aurait plutôt pris pour un bandit de grand chemin poursuivi par la milice. Crasseux, le sayon déchiré, exhibant une barbe de vagabond, la pommette gauche enflée et une dent cassée, il se débattait comme un forcené en butte au gardien de la curie qui lui refusait l'entrée.