Ce fut une belle journée que ce dimanche 19 juillet 1942, claire, chaude, ensoleillée, pleine de rires, d’éclaboussures, de chants joyeux dont l’écho se répercutait d’une rive à l’autre. Durant quelques heures, les enfants retrouvèrent l’insouciance propre à leur âge, oublièrent les circonstances dramatiques qui les avaient conduits à vivre séparés de leur famille.