Je sais bien que ma détestation des bibliothèques pue la morgue des nantis défendant leurs privilèges : élitistes dédaigneux du plaisir des autres, propriétaires préférant leur avoir étriqué aux splendeurs collectives, petites épouses, bourges, jalouses et mitonneuses qui crachent sur l'amour libre et les restaurants populaires. Pouah! Non, la bibliothèque n'est pas une maison close. C'est tout le contraire. L'accès est libre, les volumes ne se vendent pas. Ils se prêtent. Le principe est intelligent, démocratique, utile, généreux, commode, économique. Et pourtant j'y renonce.