Dans mon petit domaine privé, je m'efforçais aussi à l'angélisme. Même si un mortel ennui me prenait dès la première ligne, j'allais jusqu'au bout. Là aussi, j'ai gagné un peu d'audace. Si un livre n'arrive pas à me tenir après trente pages, je l'évacue. Parfois pour toujours; parfois pour un temps. Il végète alors auprès du lit, attendant des jours meilleurs, une autre saison, un état de grâce, des circonstances favorables, un intercesseur brillant.