Annie Ibrahim se présente : "Après l"agrégation de philosophie (1969), j'ai commencé à enseigner en classes terminales puis à m'occuper en même temps de la formation des professeurs de philosophie et de leur préparation aux concours d'enseignement. J'enseigne actuellement (2007) en Khâgne (Première Supérieure) au lycée Chaptal à Paris. Après un doctorat de troisième cycle consacré à "Kant et Sade ou l'affectivité persécutée", j'ai orienté mes recherches vers la problématique de la monstruosité à partir de l'étude de l'histoire des sciences du vivant dans la pensée philosophique et plus particulièrement à l'époque des Lumières. J'ai également enseigné plusieurs années (autour de 1990) en tant que maître de conférences à Sciences-Po Paris. Les conséquences politiques de mon objet de recherches tant à l'époque des Lumières qu'aujourd'hui m'intéressent surtout dès lors qu'elles sont mises en perspective sur la pensée matérialiste et plus particulièrement sur le matérialisme aléatoire. Je suis membre du centre de recherche sur l'Histoire des Systèmes de pensée Moderne (Paris I), du groupe de recherches sur Diderot et Fontenelle (Cerphi), membre de la Société Diderot et de la Société française d'études du dix-huitième siècle. Je partage actuellement mon activité professionnelle entre mon enseignement en khâgne et une direction de programme au Collège international de Philosophie où j' organise depuis trois ans un séminaire, des "samedis" du livre et des journées d'étude sur les thèmes évoqués plus haut.
Elle séjourne fréquemment au Proche-Orient (Syrie/Liban)