Patrick et Christine étaient comme deux automates. Il n’était pas question qu’ils aillent dîner avec des collègues et Marc et Carole les tenaient à l’écart, mais à leur disposition. Des dîners et des soupers étaient organisés avec des employés, mais Christine et Patrick étaient rarement invités. Et s’ils l’étaient, ils savaient qu’ils devaient se fermer la gueule et parler le moins possible pour laisser le pouvoir et les belles paroles de Marc et Carole influencer les employés. Marc mettait toujours très en valeur Carole devant les employés, comme il l’avait fait avec Christine, François et Patrick au début de leur entraînement.
- Tu vois, moi finalement j'ai de la chance, j'ai presque choisi mon père.
Quand même ! Cent cinquante-huit Jean-Franàois Petit, je n'en revenais pas. Et moi qui me croyais unique !