Gaby s’est encore endormi
les autres pas loin
Sans doute subissent-ils aussi la redescente
cette accablante déprime des lendemains de chantier que j’éprouve depuis l’automne
le corps en manque d’adrénaline et d’endorphine
comme nostalgique déjà de l’instant décisif
où rien d’autre n’existe
que la chute de l’arbre
son bruit opaque définitif
et mon plaisir inavouable de l’entendre.