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Citation de okka


p.240.
Quant à Liutgarde, elle avait été fiancée à un puissant mäge de Pointesèche, Ortaire.
Ce dernier avait pris en charge sa formation de miresse, de mägeresse et d’épouse. Globalement, il avait échoué sur tous les tableaux sauf un.
La troisème et dernière fois que son cœur avait cogné plus fort, c’était avec Rollon. Bien des obstacles s’étaient dressés entre eux. Le froid, la faim, la peur, la lâcheté, et même une Faëe. Rollon et elle avaient tenu bon. Ils s’étaient accrochés. Ils avaient mérité de profiter l’un de l’autre. Et voilà que des soldats les arrêtaient, qu’ils les séparaient, qu’ils les menottaient.
Liutgarde avait un mot pour qualifier ces choses-là.
Ce mot désignait aussi bien sa mère qui l’avait signalés au Mägistère, que les Maîtresses qui l’y avaient menée. Ce mot s’appliquait à la novice qui l’avait dénoncée, comme à son mari, à cet Ortaire qui l’avait séquestrée. Les Gémeaux, dame Hölle, maître Cernault et les soldats qui les escortaient en cet instant.
Tous appartenaient à cette sale engeance.
Ces empêcheurs de vivre, elle les appelait des tue-bonheur.
Liutgarde était une fille aimable, dévouée et compatissante. Pour rien au monde elle n’aurait souhaité malheur à quiconque. Sauf dans le cas des tue-bonheur.
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