Pour certains, le plaisir du polar s’apparente à celui d’une passe dans une rue chaude : vite fait, plus ou moins bien fait, en tout cas pas de conséquences. Pas de souvenir non plus.
Pour ceux-là, on créa des termes : littérature "du second rayon", ou "de gare", évoquant l’achat subreptice et aléatoire dans les dix minutes précédant la montée dans le wagon.
Et ils s’inventèrent une règle du jeu : terminer le bouquin et le laisser sur la banquette avant de saisir sa valise et de se diriger vers la sortie.
Et on créa un troisième terme : littérature "d’évasion".