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Citation de Cosmo


Mais la petite a bien cerné le problème : pour 200 euros à tout péter, elle a bradé son cul, sa chatte, son honneur, son identité, son avenir, ses rêves, ses espoirs, son âme, à un connard qui diffusera les images pendant des siècles à venir sans lui reverser un centime de plus. Et l’amnésie collective n’existe pas sur Internet : une fois en ligne, c’est fini. Soit tu assumes comme Nina Roberts. Soit tu te flingues au BZD, comme Karen. Karen mon cœur, Karen mon ange. On m’a reproché de cracher dans la soupe, de me plaindre en public et de révéler des histoires qui auraient du rester dans le cadre de « l'intimité ». On me le fait payer, encore aujourd'hui, mais le porno, le porno d’aujourd’hui, celui que je pratique désormais et que découvriront un jour ces gamins qui jouent devant nous sur les balançoires du parc Monceau, ce porno-là, ce n’est en rien le porno que j’ai connu, celui que j’ai aimé, celui qui m’a fait vivre. Ce porno-là, ce flots d’insanités dégueulasses téléchargeables à la pelle, ce nuage malsain qui se situe loin, très loin en-dessous du carré de résistants que forment les B. Root, Lavil, Perin, Charmontel et compagnie, ce porno dans lequel les acteurs et pire encore les actrices ne valent plus rien une fois la scène tournée, ce porno-là, dis-je, je ne sais pas ce que c’est et je ne veux pas le savoir. Ce porno-là, c'est des mecs qui jouissent sur la gueule des filles, c'est la femme qui en prend plein la tronche. Il a tué Karen et il en tuera d’autres.
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