A lire la biographie de l’auteur, on sait que l’on a affaire à un client sérieux dans la dérision.
Pour ça, je n’ai pas été déçue.
Jésus, Dieu Marie-Joseph, ce n’est pas possible un tel Jésus !!!!! Une paire de nibards braqués sur lui, et le voici parti pour des mésaventures valant leur poids de cacahuètes, un cul rebondi et il saute à pieds joints dans les emmerdements…. Une vis sans fin et des vices avec fins dangereuses. Ces ennuis sont directement proportionnels au nombre de bouteilles ingurgitées !!
Il faut lui reconnaître des excuses : il s’est fait flouer par un ami de ses parents lors d’une soirée sous mescal…. Donc, déjà, pas frais le poisson.
Cet étudiant brillant, 100% français, « faisant Sciences Po pour se détendre » !!! Donc, théoriquement, quelqu’un ayant la tête sur les épaules, va se retrouver SDF, sans papier…. et tomber de Charybde en Scylla suite à un mariage blanc, situation anachronique pour une chronique judiciaire.
J’avoue avoir eu de la peine à lire ce livre… c’est que je ne suis plus toute jeune et que je me suis essoufflée à suivre les péripéties de Jésus !!! A chaque fin de chapitre, un petit ouf pour reprendre mon souffle avant de replonger dans les affres de ses situations picaresques.
C’est le gros bémol de ce livre. Noyée dans les péripéties de Jésus, je peinais à m’intéresser aux suites judicaires pourtant fort claires, Antoine Berthe étant avocat spécialisé dans la défense des droits des étrangers.
Grâce aux loufoqueries (je suis polie) de Jésus, nous plongeons dans le monde des sans-papiers et, sous un mode humo-sarcastique, Antoine Berthe nous décrit les rouages judiciaires qui régissent la vie de « ces gens-là ».
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