Plus de deux siècles après les faits, il est avéré que Marie-Antoinette avait reçu les conseils secrets de Mirabeau, activement soutenu l'organisation de la fuite à Varennes, correspondu avec le député Antoine Barnave, disposé de fonds secrets, entretenu un réseau de d'informateurs, rédigé de nombreuses lettres de nature politique à ses frères, appelé de ses vœux la coalition des souverains européens contre la France et reçu aux Tuileries de nombreux conseillers dans le plus grand secret. La Révoltions n'avait été pour elle qu'une machination conduite par "une bande de factieux et de forcenés"