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Citation de migdal


Le 14 avril 1824, à l'âge de trente-six ans, lord Byron meurt après tout juste trois mois et demi de présence à Missolonghi.

C'est évidemment la consternation la plus totale. Le Journal des débats publie une lettre reçue de Missolonghi, datée du 15 mai : « Nous sommes tous vêtus en noir depuis la mort de notre illustre bienfaiteur. La perte de lord Byron est sans contredit une calamité pour toute la Grèce. Ce poète sublime qui, par les seuls accents de sa lyre, épouvantait nos infâmes tyrans, qui, par son génie héroïque, ranimait le courage de nos guerriers intrépides, et dont les chants divins valaient une armée entière, a rendu le dernier soupir au milieu de nos braves et dans les bras de notre digne prince Mavrocordatos. Il est mort en formant les vœux les plus ardents pour la parfaite indépendance de cette belle Grèce qu’il aimait avec transport. Voici les dernières paroles qu'il a proférées dans les derniers instants de sa vie et qui déjà retentissent de bouche en bouche dans toutes nos contrées : "Je meurs content avec le doux espoir que la Grèce sera bientôt entièrement délivrée de ses barbares oppresseurs et que les souverains de la Chrétienté se feront un saint devoir de proclamer son indépendance. Puisse au moins ma mort rendre ces puissants potentats plus humbles et plus généreux envers votre héroïque patrie. Mais vous, braves Grecs, poursuivez toujours votre glorieuse carrière, écrasez vos tyrans, ayez toujours pour devise : Délivrer toute la Grèce ou mourir. »
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